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Oct 8 / Gilles Daveau
Au début d’une formation, c’est le jeu de lancer des clichés alimentaires pour observer les réactions des participants. Et la phrase bien connue, « les féculents font grossir », ne laisse pas indifférent !

Beaucoup la réfutent : « Non, ça dépend surtout de la quantité mangée, comment c’est cuisiné, et de ce qui accompagne, etc. »

Pourtant, quelques personnes sont d’accord : on devine qu’elles ont été concernées, de près ou de loin, par un régime qui ciblait ces féculents, et redoutent la prise de poids.

En creusant un peu, on voit que la notion de féculent n’est pas si claire, dans la cacophonie actuelle des informations nutritionnelles.

Les féculents, c’est quoi ?

Les féculents sont des aliments qui contiennent de la fécule,
c’est-à-dire de l’amidon.
L’amidon, c’est une forme chimique complexe du glucose, notre source d’énergie.

Le glucose, véhiculé par le sang, est comme un carburant qui soutient l’activité du corps, du cerveau, des muscles. Il alimente notre température corporelle par son apport calorique.

On comprend donc que la teneur en glucose (glycémie) du sang doit être constante et tempérée. C’est ce qu’on recherche grâce aux aliments « glucidiques », ceux qui nous apportent du glucose.

L’amidon permet cette constance : il se transforme progressivement en glucose par une digestion lente, via la salive, puis les sucs digestifs de l’intestin. En cela, les aliments féculents diffèrent des glucides simples, à la saveur généralement sucrée et plus proches du glucose : saccharose, maltose, fructose…, du miel, des fruits, des corn flakes, confiseries et pâtisseries, qui provoquent hyper et hypo glycémies, addiction et un manque structurel d’énergie.